La mouture 2.0 de Mokoloco ? Omar Koreitem et Moko Hirayama, les boss du génial Mokonuts, ont transformé leur ‘dwicherie de la rue de Charonne en résidence pour jeunes chef·fe·s qui donnent de leur personne. Après le Palestinien Marcel Khalil Hanna (ex-Mokonuts) et la Philippine Erica Paredes (ex-Reyna), c’est Johann Barichasse (ex-Mermoz et Penny Lane) qui ambiançait le piano ce soir-là, avec une cuisine nord-africaine inspirée par les recettes de ses grands-mères algérienne et marocaine : craquant briouate (sorte de brick) au foie de volaille, à trempouiller dans une sauce au coing ; délicates sardines chalumées, chermoula maison, citron confit et herbes fraîches ; fringant mulet cru au citron Meyer, harissa de carottes et huile d’olive ; douillets beignets de PDT, aïoli et re-harissa – nature cette fois ; capiteuse crépinette de foie d’agneau grillée en brochette façon yakitori ; et ultra-fondante pkaïla (ragoût juif tunisien à base de bœuf, épinards, haricots blancs, menthe et coriandre) servie sur un couscous aérien. À midi, Johann décline son mood en ‘dwichs et plats du jour – fricassé tunisien, tajine aux boulettes de keta… // Juliette Delmas
POUR LA SOIF ? Des soft-istiqués (citronnade au gingembre rouge ou thé glacé, 3,50 €), bières japonaises (4-6 € les 33 cl) et vins nat’ europhiles – barbera piémontais d’Iuli (6 €), blanc tchèque de Milan Nestarec (40 € la quille), rouge croate de Vinas Mora (40 €)…
LES PRIX : formules 14-18 €, sandwich 11 €, plat du jour 12 € (midi), menu 38 € (soir).
Hopopopup ! Parce que faire table rase est parfois la meilleure manière de (bien) la remplir, ce lieu accueille des chef·fe·s en résidence. Il se peut donc que lors de votre visite, une nouvelle tête soit derrière les fourneaux.
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