Près d’un siècle et demi après la fermeture de l’austère orphelinat, le musée Maagdenhuis (littéralement « Maison des vierges ») se donne désormais à voir et à manger ! Et troque définitivement les vieux fumets de réfectoire pour l’alléchant parfum d’une cuisine de feu et d’épices, mitonnée par une brigade de cuistot·es réfugié·es et primo-arrivant·es, sous le patronage de Davy Schellemans (Veranda, Café Commercial) et Victor Avonds (Victor). Servis dans une jolie vaisselle de mère-grand, l’autre fois : un houmous de céleri-rave comme du velours, épaissi au beurre et flanqué de salsifis et jus d’orange, copinant avec des falafels croustillants accompagnés de shiso et d’une généreuse cuillérée de yaourt crémeux ; une soupe de pommes de terre crémeuse, enrichie d’un mélange d’épices baharat (cumin, clous de girofle, paprika et coriandre) ; un tendre coucou de Malines (suprême et cuisses) niché dans du couscous perlé, complété d’une crème de dattes doucereuse et d’une fraîche salsa verde ; pour finir par un brownie relevé d’une pointe de sel et d’une crème au lait ribot, débarqué avec un chutney et de la betterave siphonnée. // Schannul
POUR LA SOIF ? Une petite dizaine de pinards sans grand intérêt (du type chardo languedocien du domaine Josselin ou rouge des Marches Piceno par Ciù Ciù, 26 € chaque bouteille), auquel on préfère le kombucha artisanal Bron au sumac (6,60 € les 20 cl) et le thé gingembre-romarin maison (4 €).
PRIX : menu 45 €, plats en extra 10-12 €.
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