Quand un sommelier (Nicola Taricco) rencontre un assoiffé de mots (Jacopo Panizza), ça débouchonne sur la Piola Libri, librairie à quilles malignement plantée depuis 2007 dans le quartier européen. Où choper d’un verre deux coups le dernier Carolina Cavalli et un nero-d’avola sicilien signé Funaro (verres 6 à 7 €, droit de bouchon du tiers du prix de la bouteille), à faire descendre au milieu de la faune internationale avec un petit plat façon osteria : tagliolini au poulpe et à l’encre de seiche ; porchetta d’Ariccia aux girolles et amandes grillées ; panna cotta choco… et le soir en formule aperitivo avec des tigelle garnies de fameuses charcut’ ou, en version végé, de polenta aux aubergines. À noter qu’en plus des expos, rencontres littéraires et concerts, la Piola s’est dotée d’une petite sœur plus tranquille à Saint-Gilles, spécialisée dans la seconde main et le café… // Monica Nolli
LE CANON CANON : Vino Vivo, une macération frioulienne non filtrée par Isola Augusta (32 €).
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