On vin comme on est chez Rerenga Wines, micro-cave du 10e où Nathaniel « Nathan » Ratapu bichonne bouteilles et bouquins avec le même care qui lui vaut d’afficher un exemplaire du Pain et des roses d’Andrea D’Atri à côté du rosé militant de Vins et Volailles (Tu dessers ta cause, Domaine du Temps retrouvé). Le caviste états-unien d’origine maorie (ex-Thirst Wine Merchants à NYC et Sauvage à Paris) a repris l’ancien disquaire face à l’Hôtel Grand Amour pour le transfigurer en petit havre de bienveillance viticole, avec des briques brutes en guise de comptoir et du jaune moutarde aux murs. Où l’on trouve notamment un riesling 2013 plein de panache signé par Laurent Bannwarth (25 € la bouteille), un chenin angevin 16 Ares de Fabrice Chaillou et une bonne partie des cuvées cévenoles des Belges Lous Grezes – Château chapeau, Le Lous, Grandiose… 14-18 €). Mais aussi, à embarquer avec les belles quilles, de bien bonnes feuilles : Pur jus de Fleur Godart et Justine Saint-Lô, Manifeste pour un vin inclusif par Sandrine Goeyvaerts, Féminismes & pop culture de Jennifer Padjemi… Et vive la révolution (des) fluide(s) ! // R.P.
LE CANON CANON Un blanc La Canya d’Oriol Artigas, nouvelle coqueluche du vin nat’ catalan (24 €).
PREMIERS PRIX De 5 à 10 €.
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