La façade lie-de-vin de cette cave, avec ses quilles impertinentes en vitrine, relève le niveau commercial de la rue de Chabrol. Une affaire reprise il y a près de cinq ans par Romain Guy, un ancien des Caves Legrand, titulaire de moult CDD pinardos. Chez lui surgissent, parmi 400 références, quelques pointures : bourgogne blanc Confuron-Cotetidot, côte-rôtie de Patrick Jasmin (30 et 55 €)… Mais dans le style pas vu ailleurs, il en impose : côtes-de-toul rosé pétillant Les Fayelles de Jan Tailler, élevé 36 mois sur lattes (15 €), confidentiel riesling Bergheim de Sylvie Spielmann (13,80 €), montlouis sec L’Oiseau Blanc du Domaine de Montoray, vinifié et élevé en barrique (18,80 €), Mourvèdre nature des Alpilles du Domaine de Lauzières (22 €), rarissime étraire de La Dhui rouge de Finot (22,50 €), venu d’Isère, comme la bière de Chartreuse La Marmotte Masquée (7,50 €). // Adrien Nouviaire
LE CANON CANON : dans le genre cépages oubliés, le gamay teinturier ligérien sans So2 du Domaine du Bois Rond (18 €).
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