Alors que sa gastronomique Maison Aribert et l’attenant Café A volent en haute altitude, Christophe Aribert descend de sa montagne tout schuss et dégaine son bouillon alpin en plein quartier d’affaires de Grenoble. Lumière dans la salle (monumentales baies vitrées, bois massif, carrelage blanc, banquettes matelassées) et dans l’assiette, où s’égaillent classiques attendus et marqueurs locaux sourcés. Pour nous, ce midi juilletiste : un œuf mayo aux herbes de montagne pour le moins canon ; un voluptueux « hot dog » de volaille effilochée, pickles d’oignon, radis et chou, mayo herbacée ; une parfaite truite du Vercors cuite sur la peau aux courgettes, betteraves et carottes glacées, sauce grenobloise au beurre et câpres ; avant une redoutable tarte aux abricots sur base de crème anglaise. Le reste de la carte big uppe l’Isère, la Sa- voie, l’italianité grenobloise et au-delà (saint-marcellin rôti, crozets en risotto, gnocchis au bleu du Vercors, intrigantes ravioles façon ramen…) et retombe sur ses bouillonnantes pattes en rameutant coquillettes au jambon truffé, saucisse (de volaille) purée, riz au lait, profite- roles, baba… Le seul hic ? Des prix plus brasserie que bouillon. // Éric Taylor
POUR LA SOIF ? Des canons bio rhodaniens à la verse (quart, demi, bouteille ou quille, de 4,80 à 19,20 €), quelques boutanches bien senties, comme ce crémant Omega du savoyard Jean Vullien ou le côtes-du-rhône rouge Parallèle 45 de Jaboulet (32 et 30 € la bouteille) et les bières Jean-Louis à Vale
LES PRIX Carte 20-29 €.
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