« Kumbaya mother f*ckers ! » Le nom du spot et ses murs graffés (par Denis Meyers) auraient dû mettre la puce à l’oreille de nos voisins visiblement secoués : à part le béton lissé, tout se veut bruut, ici. Et si les répliques, tattoos et t-shirts trop cintrés du boss Bruno Timperman peuvent chatouiller les sensibles, sa verve terroiriste fit cette fois-là l’unanimité à notre tablée : élégiaque toast de moules à la colle avec une crème de chou-fleur et des graines de moutarde pickelisées ; bombesque radicchio façon raviolo planquant un tartare de langoustine zesté de bergamote, dans une piscine à boules de tapioca ; irréprochable cabillaud basse température splashé d’huile de codium et salade de plancton ; pour finir avec une dame orange – glace de carotte, compote d’agrumes et meringue toute douce. Du lourd ! // Sam Oups
POUR LA SOIF ? Des jus sans faux-semblants, comme ce chenin de Saumur Anitya par Emmanuel Haget (9 € le godet), rosé du Latium Rosato de Le Coste (78 € la bouteille), macé’ de chardonnay belge Vïs Tchapias Poupouye du Domaine Beekborne (63 €), gamay d’Auvergne Cailloux de Patrick Bouju (75 €)…
LES PRIX : menus 70 € (lunch) et 120 € (soir).
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