Dans cette no-go zone gastronomique à quelques lancés de cailloux de Saint-Trop’, le groupe Indie (Indie Mountain, Indie Beach… c’est eux !) a ravivé l’historique café de Ramatuelle : faux airs de brasserie parigote, zinc boisé, miroirs piqués, banquettes vert bouteille, luminaires globes et sol enfaïencé. Dans les assiettes, même veine bistrotière bien exécutée, à prix azuréens… Ce midi-là : tartare de maigre de première fraîcheur, délicatement citronné et égayé de basilic frais, ou sizaine d’asperges zébrés de vinaigrette punchy (18 € quand même !) ; maousse entrecôte au beurre maître d’hôtel – cuisson et tendreté impec – servie avec frites maison et confit d’échalote, ou cassolette de sardines poêlées, fenouil et bonne sauce tomatée ; avant une crème brûlée à se taper le nez au fond du bol. // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? Quatre-vingts références en trois couleurs, entre vins naturels choisis (local rouge croquant Equinox du Domaine Fondugues-Pradugues à 9 € le verre, provençal Grand Blanc 2016 d’Henri Milan à 75 € la bouteille) et bordeaux-bourgognes millésimés (saint-émilion Angélus 2009 à 1 320 € !).
LES PRIX : carte 44-66 € (midi), 47-78 € (soir), menu enfants 16 €
Il n’y a qu’à voir la formule steak haché frites ou coquillettes jambon puis boule de glace : ici, c’est kid-friendly ! Les minis comme les grands enfants y sont chéris, pour que le goût de leur époque soit aussi bon que le nôtre.
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