Arrêt buffet à Plouharnel où Julie Rousselet a réveillé une gare qui faisait la sieste, à peine réveillée en été par le train Auray-Quiberon. Elle l’a pimpée de frais, meubles de récup’, rayonnages de confiotes et de bières, jardin bohême, lampions, transats, fleurs à foison (fraîches, sèches, murales), mini potager… poussant l’animation à coups de marché de producteurs, séances de yoga, concerts, ateliers de peinture… Bref, un lieu de vie et de tortore artisanale où l’on sent la foi d’autodidactes inspirées. Pas de rillettes de poulet ou de croquettes de petits pois au chèvre ce midi-là, mais une crème de feta pulsée au piment d’Espelette ; puis un combo de denses boulettes de veau ricotta-origan, sauce crémeuse à la menthe du jardin, reposant sur un océan de boulghour, quinoa, courgettes, petits pois, carottes, pois gourmands, tomates et concombre. En alternative, un pain boulanger au cheddar fondu, oignons rouges, moutarde aux épices, épinards et porchetta. Et pour clore la halte en cet éden champêtre, une pavlova orgasmique fraises et coco. // Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Classique Breizh Cola (4 €), kombucha rose-jasmin (4,50 €), bières bretonnantes Armoria ou Horla, au seigle (4,50 €), mais également du vin : côtes catalanes blanc du Domaine des Schistes (4,50 € le verre) et côtes-du-rhône cuvée Les Galets des Vignerons d’Estézargues (24 € la quille).
LES PRIX : entrées 6 €, plats 13-15 €, desserts 4-6 €.
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