Dans le dédale du Vieux-Nice, coincé entre deux bars à nuits tardives, le mini-resto piloté par Ikko Shikata et sa compagne Ayako ne désemplit pas. La raison ? Les ramens, que le chef a fricoté pendant treize ans à Yokohama avant de migrer vers la Côte d’Azur. Des bols pour averti·es du bouillon avides de Japon, à tsuru-tsuruter fumants ou froids dans la sobre salle aux tables collées-serrées, ou en terrasse. L’autre midi, au gré de l’impec menu déj’ : gyozas bien croustillants lustrés d’une sauce miso maison et poulet frit bien crispy ; avant de plonger les baguettes les premières dans un parfait karamiso, soit un bouillon miso piquant, avec nouilles, poitrine de porc braisée, œuf mollet mariné, pousses de bambou, nori et cébettes. Plus faim pour un dessert, mais on a entendu grand bien du tiramisu au matcha, avec le fameux thé vert à la place du combo café-cacao. // Marcelle Claudepierre
POUR LA SOIF ? Des bières Kagua (6 € les 33 cl) ou Asahi (4,50 € les 25 cl), des sakés junmai Koto ou Nishijin (13-15 € les 30 cl) et un incontournable thé vert (4 €), histoire de la jouer nippone jusqu’au bout du glou.
LES PRIX : menu 19 € (midi), gyozas 7-8 € (4 pièces), ramens 12-16 €, desserts 4-6 €.
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