Immarcescibles Kenny Burssens et Wendy Van den Bergh ! Autour de la cuisine ouverte avec sa rôtisserie à l’ancienne, on s’accoude en rang d’oignons au comptoir, vue imprenable sur les sérieuses tranches de barbaque et sur les turbots à la broche. Après une huître Irish Mor pleine bouche, le gravad lax à la sauce Joppie – la mayonnaise moutardée des fritkots hollandais – donne le ton. Ici on mange sérieusement sans se prendre au sérieux : un croque-monsieur de pied de cochon précède le turbot au beurre blanc et palourdes à partager, en se souvenant d’une visite carnivore enchaînant le pâté de lièvre maison, les pâtes à la pancetta (tournées dans la meule de parmesan qui trône au bout du bar) et une mythique côte à l’os holstein au beurre de moelle, moutarde et anchois. Les desserts bistrotiers ne déçoivent pas : sabayon muscat vanille, ou moelleux chocolat, cacahouètes salées et caramel. // Kiko Zushi
POUR LA SOIF ? Eau à volonté (5 €) et vins étrangers au choix : Spätburgunder allemand rouge d’August Kesseler (10 € le verre), blanc espagnol Patinegro de Bodegas Barbadillo (45 € la bouteille)…
LES PRIX : carte 54-91 €.
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