Pas un chat dans les rues de ce village perdu entre Samatan et l’Isle-Jourdain ! Seul refuge, La Cazal’aise de Gwladys et Anthony Didier, à la salle ripolinée de blanc, chaises en acier et cheminée d‘époque. Aux fourneaux, Julien Mareschi fricote une popote biocale (barbaque de la Maison Sabathé à Ségoufielle, légumes de la ferme Tonus à Seysses-Savès), dictée par l’envie du jour. Pour nous, l’autre-midi : œuf bien coulant coiffé d’asperges vertes, radis mandolinés et roquette, le tout assaisonné d’huile d’herbes, copinant avec une mousse feta-betterave ; impec filet de merlu snacké puis cuit au four, posé sur une purée de chou-fleur au curry et arrosé d’un jus à l’estragon et feuilles de basilic ; avant, un peu en retrait, un ananas caramélisé, mousse de mascarpone, financier au thé matcha, meringue et feuilles de menthe. // Gérard Roubeix
POUR LA SOIF ? Carte encore en chantier le jour de notre visite, mais affichant quelques pépites biodynamiques gasconnes – fabuleux 100 % colombard Les Vigneronnes du Domaine de Herrebouc (7 € le verre, 39 € la quille), blanc du Domaine Entras (16 € la bouteille), assemblage merlot, tannat,-cabernet-sauvignon Côté Océan du Domaine Mas Las Prades (15 €).
LES PRIX : formules 15,90 à 17,90 € (midi), menu 32 € (vendredi soir).
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