Ça mord à Saint-Victor ! Voilà qu’à côté de la boulange du quartier, Anthony Abelaud (ancien régisseur) a ouvert L’écaillerie, repaire solaire alimenté par des plateaux de fruits de mer. Sous sa coquille qui brille (béton lissé, grosses pierres, néons stylés), pas de menu fretin mais de quoi se composer un maxi-festin de coquillages du coin : oursins de Carry, palourdes marseillaises, huîtres camarguaises, muge en carpaccio… Cerise sur le bulot (ici de Méditerranée), les compos sont servies avec une mayo à l’ail noir totalement dingo. Et si vous n’avez pas assez bu la tasse, tapez dans les tapassiettes plus que chouettes du cuistot Cheickh Diouf : frétillante poêlée de girolles en persillade toppée d’un œuf mollet ; ceviche de loup bien balancé, leche de tigre, coco et coriandre ; fondant gorgonzola au mascarpone, servi avec pistaches et pain de campagne. Petit bémol sur le tarama un rien pâteux ce soir-là. Et pour les sugar-addicts, chouettes chouquettes chantilly en dessert. // Yvonne Gambetta
POUR LA SOIF ? Une belle carte de vins vivants élus par Anthony : des vins orange, dont le Skin Contact de Fabien Jouves (7 € le verre), les melons de Bourgogne L’Huître ou L’Oursin signés Régis & Sylvain (33 et 35 € la bouteille), et en rouge, Bascule, une syrah de Pierre Einaudi (35 €)…
LES PRIX : plateaux de fruits de mer 35-73 €, tapassiettes 5-13 €.
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