Tout au bout de la chaussée d’Alsemberg siège un bistrot à l’ancienne, fier de ses banquettes, boiseries, miroirs et carrelage, ambiancé blues rock et rigolades depuis 2018 par les Algoet. Le chef mouscronnois Thomas (ex-Café des Spores et Brigittines) et la taulière Sylvie soignent aux Petits Bouchons les zwanzeurs à coups de pifs triés sur le volet, de mousses de haute origine et de bistroteries choisies… à haut potentiel protéique (large tranche de pâté en croûte, huître d’Utah Beach, langoustines du Guilvinec, tripes au cidre, ris de veau rôti), et bien servies ! Les légumes, on oublie, à part les premières asperges (belges) aspergées de gribiche, crevettes grises et graines de moutarde en pickles. Dans le vol-au-vent (un sport à risque) au blanc de poularde, au feuilleté largement empli sur table de sa garniture et à la sauce farinée un peu plate, des morilles et des tronçons d’asperge (décidément !), avec en prime… des frites à la graisse de bœuf. Avec une telle ventrée, on fait l’impasse sur le pain de la boulangerie Callier et les desserts tradi – mousse choco, Irish coffee… // Ringo de Balmalon
POUR LA SOIF ? De quoi se retourner la tête ! Au verre (5,50 à 8 €), blanc alsacien Frankstein de Léo Dirringer, gamay de Loire La Fête au Carré par Hervé Villemade, et, en bouteille (– 12 € à emporter), chenin angevin des Mosse (38 €), rouge roussillonnais La Negra du Domaine Yoyo (45 €)… et rare lambic aux raisins alsaciens signé Cantillon et Beck-Hartweg (35 € les 75 cl).
LES PRIX : carte 42-80 €.
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