Façade lambrissée, intérieur black (unique banquette serpentine, abat-jour en rotin) qui dit « vous êtes à Cham’ » aussi bien qu’à Stockholm. Et pour cause : derrière la cuisine-comptoir, le Suédois David Lilieroth, cuistot bourlingueur (LA, Le Cap), chamoniard depuis 2005, et sa brigade cosmopolite. Qui mitraille des petites assiettes mondialistes : ébouriffant tataki de bœuf Black Angus relevé d’un chimichurri au wasabi, jalapeño et coriandre, à tremper dans une sauce soja sucrée aux cacahuètes et crevettes ; succulentes boulettes frites de riz et crabe au jalapeño, posées sur un matelas de chou blanc cru, mayo au ponzu, le tout noyé de parmesan râpé ; attendrissantes croquettes panko de patate douce, mayo tonkatsu, salade de concombre au wakame et au chili ; crousti-fondantes pépites de poulet karaage marinées au gochujang, posées sur une tranche de pâté de foie de poulet (fallait oser !) et d’un buisson de chou blanc au citron vert ; enfin, parmi de plus simples, quoique plaisants, desserts, un riz gluant à la mangue, couvert de crumble miso, sésame noir et épices gochugaru. · Omar CIboulette
POUR LA SOIF ? Une belle petite cave à tendance naturiste, où piocher une jacquère de chez Jacquin & Fils (7 € le verre), un morgon Grand Cras par Laurent Gauthier (40 € la boutanche) ou un arbois Trousseau d’eException signé Jérôme Arnoux (60 €).
LES PRIX : assiettes 15-23 €, desserts 10 €.
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