Il faut se farcir le quartier Buyl et son ballet de trams et étudiant·es, mais qu’importe : on ne connaît pas plus authentique expérience sushistique dans la capitale. La faute au vénérable Suetsugu Yosuke, chef de Tagawa durant vingt-huit ans, sensei de Tomoyasu Kamo et, à près de 75 printemps, toujours fidèle au poste – en l’occurrence, un RDC bruxellois en enfilade nippé à la japonaise, avec comptoir de rigueur où s’exhibent les poissons. Ce midi-là, on opte pour la formule lunch : bouillon dashi froid avec wakame, gingembre râpé et omelette, suivi d’un exceptionnel trio de sashimis (bar, saumon et thon gras) ; exceptionnel maigre grillé au sel avec radis blanc râpé et morceau de rhubarbe maturée ; suivi d’une ribambelle de légumes en tempura (aubergine, poivron, courgette, carotte et brocolis), à trempouiller dans le petit bol de sel au curry… On termine avec un trio de sushis au thon gras, au saumon et à la sériole servis avec des makis de thon gras. Pour profiter encore un peu plus du service ultra-chaleureux, on s’envoie un duo de mochis glacés avant de choper son tram… // Lou Koem
POUR LA SOIF ? Pas de quoi sortir son Riedel, mais des thés (hojisha à 4 €), des bières de là-bas, des sakés et de l’umeshu, plus une secouante ginger beer maison (4 € la petite bouteille), ou encore un calpis (ferments lactiques sucrés) à diluer dans une eau gazeuse pour obtenir un mocktail étonnant (2 à 4,20 €).
LES PRIX : menus 44 € (midi) et 75,50 € (soir), assiettes 7,50 à 28 €, sushis 31,50 à 45 €, sashimi 25-93 €, desserts 5,60 à 6,50 €.
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