À deux tours de laminoir de l’église Saint-Bo(lo)niface, Giacomo Toschi a fait de l’Osteria Bolognese le sanctuaire de la cuisine ritale familiale, balancée comme dans son Émilie-Romagne natale. Chaises cannées rouges, nappes à carreaux et joyeuses kitscheries aux murs… une déco tradi raccord avec l’authentique cuisine servie ce soir-là : les tortillantes représentantes d’Émilie-Romagne gramigna dans leur ragù de salsiccia ; des raviolini alle erbe molletonnés d’une ricotta aux herbes aromatiques et nappés de beurre de sauge ; magistrale pasta al ragù, acoquinant tagliatelle aux œufs expertement tirées à la main et sauce mijotée des heures ; avant une tournée générale d’imparable tiramisu aux biscuits savoiardi et mascarpone. Résa indispensable, sauf le mercredi, où il faudra tout de même invoquer la déesse bolognaise pour dégoter une table. // Yseult Dure
POUR LA SOIF ? Un casting qui rend à nouveau hommage aux vignerons d’Émilie-Romagne, comme ce lambrusco di Sorbara de Paltrinieri (38 € la bouteille) ou ce sangiovese bio Rubicone de l’Azienda Giovannini (6 € le verre, 35€ le litre)…
LES PRIX : antipasti 12-20 €, pasta 19-23 €, secondi 25-26 €, dolci 8,50 à 9 €.
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