Voyage au bout de la nouille. Mais pas n’importe laquelle : la soba, divin fil à la pâte au sarrasin, portée aux nues dans cette hutte à japonités de Ryo Morishita tout en bois et mobilier indus’. Au total, une quinzaine de versions, chaudes ou froides (radis râpé, tofu frit, magret de canard, bœuf-poireau, beignets de gambas…), à toper d’algues, d’œuf mollet… Sans oublier en sus au déj’, les bentos (poulet karaage, porc tonkatsu…). Ouf ! Au dîner (20 mètres de queue à l’extérieur avant ouverture), c’est plutôt du grand angle, de l’aubergine en escabèche à la japonaise au couteau. La part belle étant faite aux poissons, en mousse, en version crue (dorade, maquereau, saumon…), grillée… selon votre humeur. Pour nous : d’amusantes boules frites au poulpe et légumes, assez évanescentes ; suivies d’un bœuf cru fumé au foin, aubergines et épinards lovés au cœur de la viande, et surtout cerclé d’une gelée au vinaigre d’agrumes puissante et renversante ; le tout complété d’un soba œuf mollet ; et d’une crème brûlée au sarrasin apaisante. · Adrien Nouviaire.
POUR LA SOIF ? De l’Asahi à la pression (5 € les 33 cl), du thé vert genmaicha au riz grillé (5 €) et quelques sakés (9-11 € le verrre). Sinon, bourgogne rouge du Domaine de Chassorney, cheverny blanc d’Hervé Villemade, ou mâcon de Valette (9 € le verre)..
LES PRIX : assiettes à partager 15-21 €, entrées 6-12 €, assiettes et bentos 10-20 €.
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