À l’enseigne de Pristine, signifiant « ancien » en vieux français, il n’y a de vieillot que le nom ! Et pour cause : c’est un bistrot résolument dans l’ère du temps que l’affable Michelle Primc (ex-barista à New York et gérante de restos au Luxembourg) et son complice de chef Jérémy Grosdidier (passé par le Jules Verne et le Plaza Athénée) ont mis sur pied à Notre-Dame-de-Lorette, à commencer par la déco – murs bruts, tables en terrazzo, luminaires industrieux. Leur marotte ? Nous faire tomber en pâmoison devant leur cuisine maîtrisée et généreuse, à l’image de notre déj’ : étourdissante tarte aux champignons, mousse à la fève tonka et noisettes torréfiées ; gargantuesque boudin noir accompagné de pommes compotées, sauce au calvados et frites à foison ; et jouissif ice cream sandwich fourré de beurre noisette et miel de sarrasin, si fin qu’on le mangerait sans faim… Sapristine ! // Louise Delange
POUR LA SOIF ? Des quilles nature peinture : cinsault du Larzac Arubio vinifié comme un blanc par Alexandre Westphal (8 € le verre), chardonnay d’Auvergne La Flamme des Chemins de L’Arkose (49 € la bouteille), pet’ nat’ bergeracois Les Affiches & Guillaume de Conti (36 €), pinot noir bourguignon d’Étienne Julien (74 €).
LES PRIX : Menu 25-28 € (midi), assiettes 6-16 € (soir), desserts 7-10 €.
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