Comme le peintre éponyme, Caillebotte capte bien la lumière avec ses grandes verrières, son bois blond et ses suspensions flottantes. Dans ce décor signé Camille Flammarion, les acolytes Franck Baranger, Édouard Bobin et Nicolas Châtelain (Le Coucou Café, Le Pantruche, Le Savarin, Café Mirette) composent depuis plus de dix saisons une vibrionnante bistrote impressionniste. Démonstration l’autre midi à la carte, tout en à-plats et reliefs : filet mignon et sauce tonnato du turfu, légèrement siphonnée du bocal, avec un cœur de caviar d’aubergines et de tomates Green Zebra ; attendrissant quasi de veau rôti, agrémenté d’une salivante gremolata et d’un condiment coing, et escorté de navets et de cerfeuil tubéreux, tous deux couverts pudiquement de feuilles de trévise. Avant de finir sur une pomme confite et glace vanille-estragon, tenant par la main une pâte feuilletée caramélisée. Impressionnistant ! · Omar Ciboulette
POUR LA SOIF ? Une cave académique parsemée de quelques vins vivants, dont ce bourgogne rouge de chez Manuel Olivier (10 € le verre), beaujolais villages de chez Alex Foillard (34 € la bouteille)… avec parfois de belles découvertes, comme ce côtes-de-toul de Lorraine en bio du Domaine Lelièvre (32 €)…
LES PRIX : plat du jour 16 €, menus 23 € (midi en semaine) et 43-55 € (soir), entrées 13 €, plats 25 €, desserts 10 €.
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