Café Mirette

Au rez-de-chaussée de la fondation Pernod Ricard, entre la bibliothèque et l’espace d’art contemporain, Frank Baranger et Edouard Bobin, les deux fourchettaires de la bistrote (Le Pantruche, Caillebotte, Belle Maison, Le Coucou Café) signent avec Pauline Labrousse le Café Mirette – du surnom de l’épouse de Paul Ricard. Un coffee shop qui lave plus blanc que blanc, mais qui éblouit surtout par sa terrasse d’une quiétude papale, en plein quartier Saint-Lazare. Où sont voiturées les assiettes ultra rodées, s’amusant des codes de la street food et s’inspirant des standards des établissements susmentionnés. Pour nous, ce midi-là : grand bol de gaspacho de concombre à la fraîcheur relevée par des notes gourmandes d’une louche de tarama immergée, noix de cajou et trait d’huile de livèche ; pulled pas-pork de bœuf effiloché, trônant sur sa tranche dodue de cake tartinée de crème de persil et d’une poivronnade bien relevée ; baba revisité en cannelé imbibé de rhum avec sa kiffante crème diplomate au thym et pickles d’abricots rôtis – préféré à la tarte choco caramel tout droit importée du Coucou Café. Brunch de compet’ le samedi : carpaccio de poulpe ; tarte fine de tomates confites ; brioche toastée… // Thomas Jossin

POUR LA SOIF ? Carte de vins simple : sauvignon blanc La Petite Perrière (7 € le godet), bourgogne rouge Le Coulejoie (37 € la bouteille)… Et évidemment un Ricard aux plantes fraiches (2,5 € le ballon).

PRIX : formule 21 € (midi), carte 31-44 €, brunch 28 € (samedi).