Baptisé en référence à la mythique région géorgienne de la Toison d’Or, Colchide rameute les estomacs en mal d’assiettes caucasiennes. Tuyauterie apparente, fer forgé, tapis de là-bas, peintures inclassables, collec’ de TSF en état de marche, plateaux de table taillés plus ou moins à la bûcheronne, plantent le décor rustico-baroque de cette espace en manières de loft, où se croisent noctambules, voisin·es et curieux·ses d’une escapade dans un ailleurs. Comme dans l’adresse-mère du 18e, rue des Poissonniers, la carte aligne des mijotés, des grillades et des plats végi (ragoût de haricots rouges, champignons farcis…). Pour notre dernier déjeuner : irrésistible pain maison au fromage, qui aurait tendance à bloquer les appétits ; puis, aubergines fondantes roulées aux noix et graines de grenade ; insolite et ravageur agneau à l’étouffée dans un bouillon au vin blanc, estragon et oignons nouveaux ; et, quitte à s’achever dans l’original, un phelamoushi, sorte de bouillie aux jus de raisin, farines de blé et de maïs et noix. · Adrien Nouviaire
POUR LA SOIF ? Rappel, c’est en Géorgie qu’est née la vigne, il y a 8000 ans, ainsi que ses vins élevés en qvevri, jarres enterrées dans la terre : tsolikouri blanc de Gvinis Kurdebi (7 € le verre), saperavi rouge de Konho & Co (5 €) ou de Kakhuri (54 € la quille)… Sans omettre le chacha, marc brut de décoffrage dont les 48° facilitent la digestion (5 € le verre).
LES PRIX : menu 20 € (midi en semaine), entrées 8-9 €, plats 13-22 €, desserts 7-9 €.
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