Ça roule cool pour Jones qui pourrait désormais s’appeler Riccardo (Ferrante) depuis l’arrivée il y a quelques années de ce chef qui y va mezza voce, à l’ardoise du jour. La maison s’est même offerte une petite toilette ensoleillée, façade jaune et carrelage intérieur du même tabac, gardant le dispositif sur deux niveaux, comptoir, guéridons hauts, pierres apparentes, briques, mur gratté et éclairages géants. Pour l’heure, ça dépote à coups d’arancini, de raviolis ricotta, bucatini alla puttanesca, voire d’échine de porc kintoa… Ce soir-là, pour nous : salade de tomates et abricots assaisonnée tout parfait de mélasse de dattes ; focaccia bien huilée avec stracciatella, tomates rôties et anchois de Cantabrie ; encornet français à la plancha sur des courgettes couchées auprès de câpres frites crousti ; avant un tiramisu sens dessus dessous où la madeleine succède aux biscuits cuillère. Miam ! · Herber Martin
POUR LA SOIF ? Du carburant, toujours sans chimie et irréprochable : blanc languedocien du Domaine Matin Calme (7 € le verre), rouge rosissant Natka venant du Grand Est (8 €), chardonnay jurassien Les Valseuses (62 € la quille), grenache auvergnat de Mattia Carfagna (48 €) et pet’ nat’ ardéchois de Patricia et Rémi Bonneton (38-40 € selon la couleur €).
LES PRIX : assiettes 8-36 €, desserts 9-10 €.
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