Avant de prendre la barre de sa bistrattoria étroite comme un vaporetto, l’ex-archi Eleonora Zuliani a enrichi sa Vénétie et son Frioul originels d’escales chez Ferrandi et au Caffè dei Cioppi. Ici, la palette jaune et beige des murs, banquettes et carrelage va au poil avec la hure de sanglier enchristée en trophée au-dessus du comptoir. Et en cuisine ? De la Botte en veux-tu en voilà, comme ce midi-là : tartare de thon rouge en génial ouvre-dalle, avec mini-dés de courgettes et de fenouil, huile de figue et fond de l’assiette tapissé de belles et fines tranches de pêches ; dinguerie de linguine aux moules, avec sugo di pomodoro, tomates cerises et ‘nduja (le saucisson calabrais qui pique un peu) ; avant, en dessert, une torta caprese, gâteau au choco très noir truffé d’éclats d’amandes. Et dans la formule déj’ : risotto aux betteraves, ricotta et fraises et tarte moelleuse aux cerises Burlat. // Albert Gredinbar
POUR LA SOIF ? L’Italie jusqu’à la lie : trebbiano des Abruzzes de chez Pietramore (7,50 € le verre), vermentino Su’imari de chez Su’Entu (37 € la bouteille), et rouge toscan de Col d’Orsia (28 €)…
LES PRIX : formules 16-19 € (midi), carte 33-40 €.
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