Tables en bois, banquettes marron, onigiris ou chiffon-cakes en rang sur un comptoir où rien ne dépasse… Ici le décor est sobre mais les bentos dépotent ! Commencée sur les quais du T2, la fabrique d’Esther Miquel et ses fidèles cuisinières japonaises inonde à présent les boîtes des Hauts-de-Seine de nipponités racées savamment mises en lunch box. La preuve au déjeuner : addictifs inarizushis, ces coussinets de riz vinaigré empochés dans une tendre pellicule de tofu caramélisé ; chavirant camaïeu de légumes, marinés au vinaigre (chou rouge, daïkon, blettes) ou non (sommité de brocoli, patates douces à la chair pourpre) ; soyeux steak de colin haché ; gra(s)cieuses fritures pairant karaage barbouillé de sauce amazu et panko-quines queues de crevettes ebi furai ; avant, pioché parmi les tiramisu au thé Hojicha et cookies choco-matcha, un daifuku rembourré avec de l’anko maison, au sommet de ceux que l’on a pu avaler en Grand-Panamie. Itadaki(f)masu ! // Pica Bidon
POUR LA SOIF ? Alignées dans les frigos : canettes de thé vert ou Oolong (3,50 €), sodas au yuzu (5 €) et bouteilles de bières Coedo (8 €).
LES PRIX : bentos 14,50 à 23 €, inarizushis et onigiris 5,50 à 7 €, desserts 4-6 €.
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