Aux vins vivants

Le vin est vivant, vive le vin ! Tel pourrait être le mantra de cette enseigne comptant pas moins de six adresses dans le Grand Paname. Leur point commun ? Des étagères bourrées de quilles bio, biodynamiques et nature pour toutes les bourses, selon le souhait du boss Arthur Petillault, qui n’hésite pas à exhiber des canons à prix copain : gamay drômois de Luc et Denis Lattard (11 € la bouteille), malbec Un Jour ou Lot du Vent des Jours (13 €), bombino pugliese par Valentina Passalacqua (20,50 €)… De quoi rendre le vin plus inclusif, et envoyer bouler l’argument « le vin nature, c’est trop cher » lancé par les beaux-parents à chaque repas dominical. À part ça ? Une centaine de spiritueux minutieusement castés : aquavit parigot Hamelle (55 €), vieux marc de Bourgogne signé Mathieu Sabbagh (57,50 €) des bières d’artisan et même quelques produits fermiers – vinaigre La Guinelle made in Banyuls, terrines et saucissons giboyeux Nemrod… Ultime bon plan ? La possibilité de s’attabler à l’adresse de la rue Marcadet, qui la joue aussi cave à manger contre 10 € de droit de bouchon. // Pica Bidon

LE CANON CANON : un sylvaner macéré par grappes entières au domaine de Jean-Marc Dreyer (25 €).