Depuis 2016, Julien Diaz (aux fourneaux) et Guillaume Bonneaud (aux goulots) électrisent les appétits phocéens dans leur repaire minimaliste, qui s’est refait une beauté pendant le confinement : béton ciré, tables en bois blond, vaisselle flashy… Ce midi-là encore, les deux compères magnifiaient le terroir sudiste dans un menu en trois étapes bien balancé : parfait œuf parfait cuit sur son lit de houmous avec kumquat, oranges fraîches et confites et grenade pour le peps ; suivi d’un thon snacké bien carré et ratatouille qui dérouille, oignon grelot brûlé au chalumeau et crème de poivron, avant un yahourt grec fumé, rhubarbe en trois façons (glacée, confite et en gelée), fraise et sablé, un peu attendu. // Louise Delange
POUR LA SOIF ? De jolis crus sudistes que Guillaume n’hésite pas à laisser reposer avant de les servir aux clients (comme ce blanc du Verdon du domaine Myrko Tepus, à 9 € le verre), des quilles chinées (splendide trousseau du Jura de Labet à 51 €) et des champagnes de vigneron (Minéral 2010 d’Agrapart à 200 €).
LES PRIX : menus 40-45 € (midi), et 80-115 €, bouillabaisse 130 € (à réserver 48h à l’avance).
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