Si Tina Turner était un plat, elle serait probablement les tentationnels dumplings de Lisa De Brouwere (graphiste) et Manor Grunewald (artiste visuel). Dans leur cantine qui mixe et matche colonnades et carrelages anciens avec le mobilier design coloré-stylé, les origamis de pâte légère et moelleuse planquent des préparations chinoises, japonaises et coréennes – gyoza, mandu, bao et siumai en déclinaisons de porc, poulet, crevettes ou bœuf. Dans les paniers en bois cette fois-là : sulfureux gyozas fourrés au bœuf reposant sur une sauce shacha (condiment BBQ viandard chinois) ; impeccables shaomai de crevettes et bambou coiffés de passe-pierre ; moelleux gyozas de crevettes d’eau douce et chou nappés d’une sauce aigre-douce aux prunes ; dumplings végi XXL farcis de kimchi et tofu ; gyozas de canard zébrés de sauce hoisin. En sides végan, crousti salade romaine et sauce miso-sésame ensevelie sous un amas de noix de cajou grillées, piments de Padrón grillés à dipper dans un beurre au poivre de Sichuan. Le tout au milieu d’une foule de déjeuneur·ses… Steamy Windows, coming from the body heat ! // Annie Zette
POUR LA SOIF ? La bonne idée : une flopée de vins et de sakés au verre. Soulographie, blanc alsacien de Sons of Wine (8 €), cabernet du Languedoc de Pierre Guillon, (8,50 €), saké Une Mankai à base de riz noir par Mukai Shuzo (8 €)… et en soft, kombucha melon et poivre de Sichuan (5,60 €), yuzu seltzer (idem) et limonade et ice tea maison (4,60€).
LES PRIX : dumplings 5-7 €, soupe 6 €, bao buns 4,50 €, sides 5-8 €, desserts 4-8 €.
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