Si Tina Turner était un plat, elle serait probablement les tentationnels dumplings de Lisa De Brouwere (graphiste) et Manor Grunewald (artiste visuel). Dans leur cantine qui mixe et matche colonnades et carrelages anciens avec le mobilier design coloré-stylé, les origamis de pâte légère et moelleuse planquent des préparations chinoises, japonaises et coréennes – gyoza, mandu, bao et siumai en déclinaisons de porc, poulet, crevettes ou bœuf. Dans les paniers en bois cette fois-là : sulfureux gyoza fourrés au bœuf reposant sur une sauce shacha (condiment BBQ viandard chinois) ; délicats flower buns au pliage presque feuilleté renfermant de la cébette, à la colle avec un dip crémeux à l’edamame ; mignons raviolis au poulet, au gingembre et au sésame, servis avec du shiso ; dumplings vegans (!) farcis de poireau et tofu ; et pour le dessert, de charbonneux bao buns ouatés de crème aux œufs salée. Le tout au milieu d’une foule de déjeuneur·se·s… Steamy windows, coming from the body heat! // Casimir
POUR LA SOIF ? La bonne idée : une flopée de vins et de sakés au verre. Rouge Lou Y Es-tu ? de Mathilde et Stephen Durieu dans le Beaujolais (6,60 € le verre), La Fine Bulle, pet’ nat’ alsacien des frères Goepp (7 €), saké Kokoro à base de riz tamazakae par Ota Shuzo (6,60 €)…
LES PRIX : dumplings 5-6 €, bao buns 3,50 €, sides 5-8 €, desserts 4-8 €.
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