À un jet de mochi de la nippomaniaque rue Sainte-Anne niche Tomo, la pâtisserie tokyoïte rêvée par Takanori Murata (ex-Aida) et Romain Gaia. Un écrin lumineux (bois clair, grandes baies vitrées) où trônent sur des présentoirs bijoutiers leurs fameux dorayaki, ces délicats pancakes japonais. Lesquels sont confectionnés toute la journée et bien fourrés : classiques à la fleur de sel de Wajima, en version pimpée à la ganache crémeuse au chocolat blanc et matcha ; façon baba au whisky ; ou cheesecake japonais vanille-yuzu… Autres merveilles à emporter ou déguster sur place : de jolis mochis bien ganachés (vanille de la plantation d’Olivier Rœllinger, café, sésame noir) ainsi que des cakes parfumés, et quelques prestigieux thés pour faire chauffer la CB, dont un caressant matcha Dans un jardin de la famille Horii. // Laura Dargent.
LA PÉPITE : le kurogoma daifuku, une pâte de riz toute douce farcie d’une ganache sésame noir / chocolat blanc et d’une purée de haricots (5 € l’unité).
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