Courez, courez, voici LA résidence de l’été ! La cour ambiance beach club de l’Hôtel Saint-Julien – bar central carmin, banquettes ombragées, luminaires en rafia, playlist Top 50 remixé tropical house – abrite tout l’été la cuisine de Javier Meneses (ex-Fogon à Anglet). Italo-chilien d’origine, Basque d’adoption, l’ancien rugbyman a rangé le ballon pour scorer des assiettes qui ne bottent pas en touche, épaulé par Dorian Merle : souplissime tentacule de poulpe confit à l’huile d’olive, quartiers de tomate légèrement déshydratés, basilic frais et poivre vert en guise de coup d’envoi ; crudo de thon rouge contre-attaqué par une explosive purée d’ail confit, chips d’ail et réduction mielleuse de vinaigre de Vieux Banyuls ; charnu filet de turbot grillé sur peau au BBQ, talonné par des lingots de courgette brûlée et brillante sauce au curry vert et piment Gorria ; juteux filet d’agneau grillé dominé par deux anchois frais et un délicat jus de viande, en mêlée avec des poivrons carrément fondants passés sur le gril ; avant un dernier essai malheureusement hors-jeu, un granité d’huile de citronnier et piment brûlant, caillé de chèvre et confiture de citron… // Fanta Diallo
POUR LA SOIF ? Javier a convoqué Youenn Pille (Retour Verre le Futur) pour naturaliser la carte des vins : assemblage de chardonnay et d’ugni blanc du domaine ardéchois Les Deux Terres (7 € le verre), sauvignon ligérien du Clos du Tue Bœuf (34 € la bouteille) et irouleguy par le Domaine Goienetxea (48 €). Le bar de l’hôtel abreuve aussi en cocktails : rafraîchissant Bergamenthe au gin basque Anaiak, rosolio à la bergamote, sirop de thé à la menthe Deuza et verjus (10 €).
LES PRIX : menu 60 € (5 temps), assiettes à la carte 16-22 €, desserts 9 €.
Hopopopup ! Parce que faire table rase est parfois la meilleure manière de (bien) la remplir, ce lieu accueille des chef·fes en résidence. Il se peut donc que lors de votre visite, une nouvelle tête soit derrière les fourneaux.
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