Au cœur d’un triangle d’or plutôt porté sur les bistrots à papa et les tables (g)astronomiques, les soucoupes brûlantes du chef Nobutaka Hayashi (ex-Udon Jubey, rue Sainte-Anne) font figure d’extraterrestres. Dans cet izakaya dress-codé par Alexandre Schrepfer et Chiaki Yatasui, on choisit son ambiance : l’une des deux magnifiques alcôves boisées pour cinq paires de fesses, aux lignes épurées et lumières toutes douces, ou la grande salle du fond, aux banquettes bleu canard et tables collées-serrées. C’est là, pour le déjeuner, qu’on s’enfourna un karaage de feu, de la poitrine de porc mijotée ultra-fondante, des morceaux de navets et haricots verts pas vraiment dans leur saison, ou encore un top chou chinois mandoliné et mariné au kombu. Tout ça avant les fameux udon, tricotés maison et reposés vingt-quatre heures, testés en version Niku avec de l’émincé de bœuf, du gingembre frais, du kombu et des shitakés, barbotant dans un bouillon dashi un poil décevant. Et en dessert, un classique mochi glacé ou de plus rares dorayaki, ces délicieux pancakes fourrés de pâte de haricots azuki. // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? Aux vins sans grand intérêt et chaudement tarifés, préférez donc un thé au jasmin (6 €), de l’umeshu (liqueur de prune à 8 € les 4 cl) ou une bière Kirin (9 € la pinte quand même !).
LES PRIX : entrées 5-26 €, udon 14,50 à 24 €, donburi 18-24 €, desserts 7-9 €.
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