Dans ce rez-de-chaussée traversant rue-courette paré de briques et meublé sixties, ils sont deux : le Sud-Africain Richard Schaffer, qui turbine derrière son comptoir-cuisine spectacle, et la Française Mathilde Hatte, sa femme ex-juriste en droit du travail, en salle et aux bouteilles. Le 203, tout le monde l’adore, y compris Angèle. Pourquoi ? Parce que la cuisine, créative mais pas m’as-tu-vu, est puisée aux bonnes sources (viandes Carlos & Fils et Spek & Boonen, poissons en direct de la mer du Nord, légumes Biotiful…) et tarifée modeste. La formule ? Deux entrées, deux plats, un dessert le midi. Le soir, on monte à deux entrées, trois plats et deux desserts. Ce soir-là : tartare de bœuf maturée façon gravlax sous crumbs, alité sur un onctueux fromage frais à l’ail noir, vif chou kale et poudre d’oignon ; maïs beurre noisette et purée d’échalotes, gel de pickles, fromage de chèvre glacé et pignons ; côté plat, toujours un végé, un poisson et pour nous la viande, un schnitzel bien-crousti sur sauce caesar, tomates cerises, oignons rouges et basilic thaï ; puis, mousse-coulis chocolat à la pointe d’amertume sous pluie de pépites de choco blanc caramélisées pour la bonne bouche. // Ringo de Balmalon
POUR LA SOIF ? De chouettes vins nature : magnifique syrah-grenache élaboré en collaboration avec Sébastien Chatillon du Domaine Ad Vinum dans le Gard (7 € le verre), spécimen orange du Domaine Il Farneto en Malvaisie (42 € la quille), blanc 203 du Domaine Dubard dans le Périgord (35 €), et Jamais 203 en rouge du même domaine (35 €)…
LES PRIX : formules 34-37 €, entrées 10 à 10,50 €, plats 17 €, dessert 8,50 € (midi), formules 42-46 €, entrées 10,50 à 13 €, plats 18,50 à 23 €, desserts 8,50 € (soir).
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