Z’avez pas vu le Mirza ? À votre place, on se ramènerait fissa du côté du marché de Talensac… C’est là que François Rouillé (en salle et aux vins), Julien Moniz et Maxime Delalande (en cuisine), qui ont copiné lors de leur passage au Brocéliande, conjuguent boire bon et bien manger dans un rade néo-rétro – carrelage en cassons, comptoir en Formica, tables bistrot, chaises palmette… Ce soir-là en tout cas, les assiettes servies au comptoir avaient du chien : génial flat bread servi tiède et couvert de champignons de Paris et kimchi, voilés par de la tomme fumée ; épatante tatin d’échalotes au miso escortée d’une crème crue parsemée de cébettes – ou encore, chez nos voisins, maquereau à la flamme avec crème d’arêtes fumée, céleri et kiwi… Avant le final magistral : des dés de poire camouflés sous un sorbet au mizuna (plante japonaise) et des palets de meringue. // Lester Grossman
POUR LA SOIF ? Une carte de breuvages tendance naturo-localiste : melon nantais Ker Ma du Domaine Complémen’Terre (4,50 € le verre), grolleau angevin Ismaël par Margot Rousseau-Petit et Natalia Santo (33 € la bouteille), pression locale de la microbrasserie Aerofab (8 € la pinte) ou jus de pomme de la Cidrerie de l’Apothicaire (4 € le verre).
LES PRIX : assiettes 7-20 €.
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