À première vue, un localino (« petit resto » en italien) tout-mini-tout-beau, qui tape dans l’œil avec sa déco signée Rodaa Studio : appliques fifties, chic îlot marbré, clichés noir et blanc kodakés par Ron Galella… Dévoilant, après révision ophtalmo, une seconde salle ambiance boudoir, où rejouer La Belle et le Clochard – au déjeuner avec une slurpante pasta, au dîner en compagnie de tapassantes assiettes. Et après Edoardo Cauda, descendu plus au sud pour ouvrir la version ave l’accent de la trattoria, c’est le sicilien Danilo Daquila qui régale, comme ce soir-là : honorable vitello tonnato (même si on a un peu regretté les câpres) suivi de terriblissimes spaghettis aux oursins à l’ardoise, avant un tradi mais efficace tiramisu. · Madeleine Proust
POUR LA SOIF ? Une maxi-carte mi-italo disco mi-cocorico, dans laquelle piocher quelques folies : sicilien Greganico de Manfredi Franco (14 € le verre) ou syrah signée François Dumas (11 €)… Mais aussi des cocktails qui nous bottent comme ce Negroni Sbagliato (13 €) ou un vermouth Maidenii perfetto pour l’aperitivo.
LES PRIX : formules 24-28 € (midi en semaine), antipasti 6-24 €, plats 19-25 €, desserts 9-11 € (soir et week-end).
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