À première vue, un localino (« petit resto » en italien) tout-mini-tout-beau, qui tape dans l’œil avec sa déco signée Rodaa Studio : appliques fifties, chic îlot marbré, clichés noir et blanc kodakés par Ron Galella… Dévoilant, après révision ophtalmo, une seconde salle ambiance boudoir, où rejouer La Belle et le Clochard – au déjeuner avec une slurpante pasta, au dîner en compagnie de tapassantes assiettes. Sous les mains qui parlent d’Edoardo Cauda (ex-Solina), ce soir-là : charcut’ de première bourre ; vitello tonnato slicé ultra-fin ; tartine de polenta grillée toppée de pleurotes (un peu trop salés) ; et terriblissimes tortellini maison farcis de bœuf, bien beurrés et fiancés à de la sauge et du parmesan. L’ombre au joli tableau ? Les assiettes sont plutôt riquiqui, les prix pas vraiment… // Kelly Slatée
POUR LA SOIF ? Une maxi-carte mi-italo disco mi-cocorico, dans laquelle piocher quelques folies au verre (Ovello Riserva 2014 des Produttori del Barbaresco à 25 €, trebbiano d’Abruzzo 2017 de Valentini à 50 €), mais aussi d’excellents kawas Esperanza, coulés dans une Faema E61 vintage de 1965 (1,50 à 3 €).
LES PRIX : formules et menu 22-28 € (midi en semaine), antipasti 6-15 €, plats 19-27 €, desserts 3-11 € (soir et week-end).
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