Dans la famille Bao, je demande le Petit ! Qui, contrairement à ce qu’indique son blaze, fut bien le premier spot ouvert par Céline Chung et Billy Pham, avant Gros Bao et Bleu Bao. Une cantine indus’ aux murs carrelés et tuyaux apparents, où des maître bao virtuoses, justement, font le chaud depuis un long comptoir miroitant. À l’arrivée, une vraie cuisine chinoise popu et bien sourcée, baguettée sans se faire prier ce midi-là : croustillants pleurotes panés camés au cumin ; électrisante salade d’aubergines vinaigrées ; aubergines toujours, façon hongshao cette fois, caramélisées dans une démente sauce soja ; tendre poulet du Gâtinais version sweet & sour, au bon goût de reviens-y… Avant l’arrivée en fanfare des xiao long bao porc-crevette, emplis d’un bouillant déli, et des mythiques baozi, ces brioches joufflues ici fourrées de porc, cébette et gingembre. Pour s’achever ? Des bao sucrés, dont une version frite à plonger dans un lait concentré sucré. // Maryse Effouet
POUR LA SOIF ? Des binouzes artisanales dont une Bao B parfumée au poivre du Sichuan vert (8 € les 33 cl), des cocktails bien dosés comme ce Saviour of The Soul mixant vermouth blanc, pisco, thé au jasmin et kéfir (10 €) et même une sélec’ de vins bio ou nature, parmi lesquels un melon de Bourgogne du domaine ligérien Landron-Chartier (28 € la bouteille)…
LES PRIX : carte 16-25 €.
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