Face à l’église Saint-Eustache, l’espace cathédrale bois-brique et béton du Café Lai’Tcha régale d’une cuisine chinoise simple et bien sourcée, exécutée à la baguette sous la houlette d’Adeline Grattard. La cheffe du très gastro Yam’Tcha voisin continue de superviser cette annexe revue en bistrot asie-mutée avec ses classiques qui tapent dans le mile depuis plus de 15 ans : nems collector aux légumes ; bouchée vapeur porc-combawa coiffés d’œufs de poissons volants au wasabi ; bobun hyper frais avec poulet des Landes, mesclun d’herbes, tomates datterino et vinaigre de riz blanc… Plus quelques suggestions du moment exfiltrées des cuisines du grand frère étoilé (thon fumé au wok, poulpe massala…). Pour notre déjeuner : impériaux baos fourrés de porc laqué basque aux saveurs bien tranchés ; délicieux gâteau de riz gluant cuit dans sa feuille de bananier et combo hyper parfumé de cacahuètes grillées, oignons nouveaux, champignons émincés et poulet poêlé ; avant une soupe d’ananas joliment vanillée et son ilot fondant de blanc manger parsemé de quelques dates confites. // Ari Beaux

POUR LA SOIF ? Le Lait’cha maison forcément, un mélange de thé noir cuit et lait concentré composé chaque matin par Chi Wah Chan, maître des thés du Yam’tcha (Paris 6e). Plus une sélection de trois thés de compet’ maison (6 €) et les vins nat’ du moment au verre (8 €): rouge Les copains débordent signé le Mas du Chêne, ou blanc montlouis À la source de chez Damien Moyer. 

LES PRIX : nems 8 € (2 pièces), dim sum 14 € (5 pièces), entrées 14-16 €, plats 18 €, desserts 10 €.