Voilà plus de vingt-cinq ans déjà que Taibi Abderrahmane a ouvert ce bistrot couscousseur, aux murs graffés par Miss.Tic et nappes en toile cirée. Il a passé depuis la main et la recette de son fameux bouillon à son fils Fawzi, qui perpétue les bonnes Mamanières : un accueil plus qu’amical et un couscous au poil. Pas étonnant que les riverains de la Butte-aux-Cailles (mais pas que) se pressent tous les soirs devant ce joyeux rade en débordant sur le trottoir ! Ce jour-là, au-dessus de la fine semoule de toujours, les louches de bouillon étaient bien parfumées, les viandes allègres mais inégales – mouton tout (mi)mijoté, tranche de gigot d’agneau saignante, mais aile de poulet trop aride – et les merguez parfaitement à leur aise. Et, pour taper dans le miel, les pâtisseries du P’tit Souk dont un makrout qui osait la framboise et un honorable cornet aux amandes zesté de citron. // Pica Bidon
POUR LA SOIF ? Un Koutoubia de l’Atlas (4 € le verre), des vins de l’Hexagone, notamment un muscadet du Domaine Astruc (23 € la bouteille), ou une pression artisanale La Barge (4 € le demi), prisée par les habitué·es en fin de soirée.
LES PRIX : couscous 10-21 €, pâtisseries 3,50 €.
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