Le Cercle des quilles disparues ? C’est ici, chez Antoine Castillon, coureur de fond de bouteilles qui a troqué sa cave de la rue Schongauer contre le confort d’un deux-pièces au comptoir en chêne clair et fauteuils turquoise. En n’oubliant pas d’emporter dans ses cartons son système Coravin, qui permet de bien conserver les quilles ouvertes – garanti sans oxydation ! D’où les quelque deux cents références proposées au verre, histoire de glouglouter jusqu’à plus soif… Pour éponger ces libations, place aux régionaux de l’étape : tartine de truite fumée d’Orbey, jambon cuit braisé de la boucherie Jaegli à Sélestat, tarte au citron de la pâtisserie colmarienne Schmitt… mais aussi, venant d’ailleurs, du chorizo de porc noir de Bigorre, du jambon de duroc de l’arrière-pays basque, du brie, du cantal ou encore des tapenades corses. // Adrien Nouviaire 

POUR LA SOIF ? Dirler-Cadé, Josmeyer, Deiss, Sipp, Ostertag, Zind Humbrecht, Muré… ils sont tous là ! De quoi contenter tous les moods et bourses au verre, du crémant de Barmès-Buecher (5,50 €) au rarissime pinot gris SGN Quintessence 1994 de Beyer (40 €), en passant par le pinot noir Altenbourg 2016 de Meyer-Fonné (11 €). Lorgnés côtés quilles, un viré-clessé de Thévenet (34 €) et un chinon de Baudry (42 €), entre autres. 

LES PRIX : assiettes 8-20 €.