Pierres apparentes, grandes baies vitrées, cuisine ouverte carrelée de blanc… Quand l’éloge de l’ombre s’encanaille de street food japonaise, cela donne Sanjo, beau et bon resto du chef-styliste Kaito Hori. Où s’activent en silence ses disciples Ryoun Komatsu (ex-Okuda) et Takamasa Hayatsu (docteur ès ramen), pour nous servir les plus grands classiques izakayesques : excellent poulet frit karaage ; gyozas aériens comme des mini-édredons, au porc, crevette et ciboulette ; donburi surmonté de bons sashimis de thon gras et saumon ; et parmi les meilleures fèves d’edamame jamais damés (le secret : elles sont froides et marinées au shiro dashi). Sans oublier les ramen, véritables stars des lieux, agrémentés façon toripota (porc chashu, oignon, algue, cébette et œuf dans un bouillon de poulet et de porc ayant ploploté dix heures) ou végan (soupe de légumes, nouilles, carotte, roquette, topinambour frit, endive, citron vert et yuzu), à zuru-zuruter jusqu’à la dernière goutte. Les foufous goûteront l’umamiesque bouillon de porc et poisson, ou le shirunashi, bol de nouilles sans bouillon servi avec des truffes noires ! Pour celles et ceux qui veulent faire baisser la température, la maison propose des sorbets au yaourt ou yuzu, ou un ferme et savoureux cheesecake. · Omar Ciboulette
POUR LA SOIF ? Il y a bien quelques vins nature comme cette syrah L”Appel des Sereines de chez François Villard (8 € le verre), mais autant la jouer nippone avec une mousse Asahi (4 € les 25 cl), un verre d’umeshu (7 € les 4 cl) ou l’un des trois sakés, dont un dassai (12 € les 10 cl).
LES PRIX : entrées 3-24 € (jusqu’à 48 € pour le steak wagyu), ramen 18-20 € (jusqu’à 55 € pour celui à la truffe), donburi 15-35 €, desserts 7 €.
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