Comme une impression soleil levant dans le ventre… Ainsi le premier coup de baguettes au restaurant de l’Hôtel Hana, entre Bourse et Opéra, où se sustenter le temps d’un trip extrême-orientaliste pendant la Belle Époque – tissus imprimés Art nouveau, alcôves intimistes, sublimes tables émaillées de raku vert… Pensée par Shirley Garrier du duo The Social Food, exécutée par le chef d’origine péruvienne Roberto Sanchez (ex-Bristol et Grand Véfour), la carte mixe avec habileté classiques bistrotiers et incontournables japonais, pour un grand pont plus qu’approuvé à l’heure du déjeuner : œuf Hanabi beau comme un haïku, soit un œuf mollet à point, constellé de sobacha et de fleurs de sureau, dans une mayo façon Kewpie boostée au miso, soja et vinaigre de riz ; udon liés à la bisque et augmentés d’un tartare de langoustine, bien balancés par un vinaigre de riz à la fleur de cerisier et quelques salicornes ; avant un cheesecake au saké kasu (pâte de riz provenant de la lie du saké) et re-fleurs de cerisier, parsemé de pensées et servi avec de l’huile de sésame torréfié. // Madeleine Proust
POUR LA SOIF ? Une sélection de bulles (coupe de Laurent-Perrier brut à 23 € tout de même), des vins bien nés (riesling Les Murailles estampillé Dopff & Irion à 65 € la bouteille, crozes-hermitage Nobles Rives à 69 €) et surtout de luxueux sakés, comme cet Asama nature de la maison Kurosawa (36 € les 18 cl) ou ce Misonotake par Takeshige Honke (38 €).
LES PRIX : formule 35 € (midi), entrées 9-29 €, plats 29-54 €, accompagnements 8 €, desserts 14 €.
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