Aïe aïe aïe ! du trop bon à Ailhon ! Sous les platanes de la place de l’Église plus précisément, où une trentaine de convives agrippent leurs couverts pour un décoiffant tour du potager, conduits par Lucie Soerensen et Clément Guernalec – tous deux passés par Septime à Paris et l’Auberge de Chassignolles, avant de se poser dans ce petit village ardéchois. À l’ombre de leur Maison aux volets azur, ils tiennent buvette dans la journée, et le chef barbecute ce que la nature prodigue de meilleur, comme cette eau de tomates du jardin titille-papilles. La suite ? Oignons et échalotes Griselle au beurre et à l’huile pimentée bien balancés par une sauce matelote ; sérieuses aubergines rôties-laquées ; spectaculaire cou de canard farci de figue et de cuisse du palmipède, découpé façon maki et servi avec la tête – risqué, mais plein de panache ; plus rassurantes tranches de nectarine et framboises dans une nage d’abricot, avec glace à la feuille de figuier en sus… Et pourquoi pas rester dormir dans l’une des chambres d’hôte ? // Henri Depecker
POUR LA SOIF ? Des quilles du coin et d’un peu plus loin à prix copain : viognier L’Adret du Domaine des Deux Terres (22 € la bouteille) ou sauvignon Azadeh du Vin des Pauzes (33 €), rouge Fricheti de Samuel Boulay (55 €), rosé Luxe Communal par le Gardois Paul Chabal (30 €)… Verres 4 à 8 €.
LES PRIX : menus 25 € (midi) et 43 € (soir).
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