Rue des Porcelets, les assiettes cochonnes se dégustent les pieds sous la mesa ! En terrasse ou dans la salle tout en longueur (mur moucheté, mobilier bistrot) avec vue sur la cuisine spectacle du prometteur Raphaël Garnier (ex-Le Pinceau), bien installé par Claire et Julien Drouot – de la maison du même nom. Au menu, l’autre midi : impeccable tartare de bœuf coupé au couteau, avec mayo au piment chipotle intelligemment servie à côté, le tout coiffé de pourpier et de quelques fleurs de fenouil ; deux tronçons de filet de thon blanc à juste cuisson (grillés dehors, rosés dedans), escortés de fenouil confit, d’une brunoise de courgette crue et d’une énergique sauce matelote ; avant un dessert même pas sucré à base de quartiers de fraises et compotée de rhubarbe camouflés par une délicate émulsion au lait d’amande, délicieux ! // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? Un casting tout nat’ réalisé par Claire Drouot : rouges légers Haru des Milan ou Pur Ju’ de Julien Castell (8 € le verre), rouge basque irouléguy du Domaine Arretxea (38 € la bouteille), blanc jurassien Les Folasses de Michel Gahier (41 €), rosé explosif Susucaru de Cornelissen (49 €), à moins de préférer un gin to’ (14 €) ou une blanche de la Brasserie BAA (6 € les 33 cl).
LES PRIX : formules et menus 21 € (midi) et 33-39 € (soir).
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