Comme « ouistiti », dire « Billili » excite sévèrement les zygomatiques. La faute à Thomas Brachet et Tristan Renoux, les deux zigotos des Arlots, qui ont accolé les prénoms de leurs progénitures pour accoucher de cette annexe de compète – mur de pierres, plancher boisé, comptoir en planches et étagères à canons capables de faire rendre les armes aux pires lobbyistes de la NRA. Bref, un pur spot à bonheur où boire un pot avec ses potes et casser la croûte avec sa troupe. Quelques immanquables sont à grailler sans hésiter si affichés, comme la tielle ou la terrine de campagne. À l’ardoise également, ce soir-là : asperges blanches taillées en biseau, croûtons ultra-fins et divine sauce bagna cauda ; bombesque tarama maison ; panisses de Barbès fritesques à tremper dans une crème ciboulettée ; très pointus couteaux au four et au beurre d’algue… Bim ! Et en dessert, un bijou de riz au lait onctuosissime fraise-framboise. // Jean Pascal
POUR LA SOIF ? De quoi voir venir : blanc ligérien de La Sœur Cadette, assemblage du Domaine du Petit Oratoire, rouge Pur Ju de Méditerranée (6,50 € chaque verre), barbarossa italien signé Marcobarba (29 € la bouteille)…
LES PRIX : carte 13-20 € (midi), assiettes 6,50 à 22 € (soir).
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