Une cantine marine d’inspi japonaise à quelques encablures de la criée de Ciboure, ça sonne presque comme une évidence… Dans la tanière boisée-lambrissée de Léna Balacco (ex-boss de La Chambre aux Oiseaux, Sésame et Blue Valentine à Paris), les choses sont limpides : des produits bio, du poisson sourcé au jour le jour et des assiettes troussées sans artifice par la cheffe japonaise Kanako Makino. Pour nous, ce midi-là : délicate soupe miso végétarienne, qui accompagnait un sublime donburi (végé lui aussi) composé d’un lit de riz blanc, d’aubergines, champignons, figues et poivrons panés au panko et escortés d’un kimchi de chou rouge, d’une salade PDT/maïs, d’haricots verts au sésame, le tout sublimé d’une épaisse et pourléchante sauce aux légumes. On n’a pas résisté à la tentation d’ajouter aux festivités phytophages un diable de cochon pané, lui aussi couvert de la divine sauce aux légumes secrets. Un peu déçus par le dessert, une simple part de gâteau basque, de la taille d’un quartier de camembert du Trivial Pursuit, et du café filtre… Le soir, ça envoie du bois : ramen aux crustacés, tataki de bœuf vapeur et soja caramélisé, échine de porc au miso et figues, tempura de poulet mariné… // Albert Gredinbar
POUR LA SOIF ? Un jus frais du jour (7 €), de la citronnade au gingembre (5 € les 30 cl), des vins garantis sans chimie : chenin blanc de chez Nicolas Reau (6 € le verre), pinot noir de Bobinet Calvez (29 € la bouteille) et Amour Vendangeurs du Mas Foulaquier (52 €)… Ainsi que des cocktails à base de vodka japonaise (11 €) et quelques sakés – dont un Wakazé aux notes de yuzu et menthe fabriqué en France (38 € la boutanche de 50 cl).
LES PRIX : carte 17-34 € (midi), 39-50 € (soir).
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