Fin mars 2023, coup de tonnerre dans le ciel bleu de la restauration bruxelloise : Aster voit le jour sous l’impulsion du sommelier Ydris Gryson et du chef Túbo Logier… Rien ne sera plus jamais vraiment pareil. À peine trentenaire, le duo a connu le mythique In de Wulf (Dranouter) et Chambre Séparée (Gand) en compagnie de Kobe Desramaults – un compagnonnage qui l’autorise à insuffler à la capitale une modernité jamais caressée jusqu’ici. À commencer par la cuisine, à la braise et accolée à la devanture, qui tient de l’échoppe asiat’ avec ses carcasses de barbues suspendues au-dessus des fourneaux ardents. Ambiance feu de bois garantie, qui réchauffe les deux salles béton et briques nues, où trônent de longues tables pour huit ou dix paires de fesses. Le menu ? Des intitulés lapidaires, mais déjà légendaires : racine d’ail des ours braisée ; roussette nappée de miso de châtaigne ; « dolmade » revisité et fourré à la noix, accompagné de blettes au lait battu ; croissant au nori ; carbonara de choux variés… Le tout sans jamais oublier de (se) faire kiffer, comme avec cet indécent dessert à base de kombu et pomme de terre, onctueux à souhait… // Salty Litchi
POUR LA SOIF ? On ne se refuse rien ! Du cidre (Xtra Brut de la Cidrerie du Golfe, 30 €), de la bière (Super Noah de ‘t Verzet, 4 €) et, bien sûr, du vin nature (rouge auvergnat Môl signé Patrick Bouju à 40 € la bouteille), sans snober les appellations plus classiques, pour peu qu’elles affichent un biodynamique pedigree (saint-émilion, cornas… à prix fais-moi mal !).
LES PRIX : menu 68 €, accord mets-vins 38 €.
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