Avis aux noceur·ses de grand chemin ! Il faut s’aventurer hors des sentiers battus du centre de Lille pour pousser la porte de ce repaire qui porte bien son nom : Bistrot Brigand, lequel plume les cœurs en douceur – sans pour autant détrousser ses client·es. L’association de bienfaiteurs ? Florine Verhellen (aux fourneaux) et Frédéric Le Bordays (aux jajas), tous deux passés par l’Artisan à Paris avant d’ouvrir ce bistrot à l’ancienne – parquet en bois blond, comptoir lambrissé, tabourets hauts. En direct de la kitchenette, ce midi-là : langoureux gravlax de truite associé à de la pastèque grillée et des févettes ; régressif bol de fromage blanc fermier coiffé de cerises rôties, salicornes croquantes et gomasio de tournesol ; généreux porc tonkastu (côtelette panée à la japonaise) énergisé d’une mayo gochujang et de spaghetti de betterave acidulée ; coquette tarte fine à la ricotta, dernières asperges, pesto et œuf mollet ; avant un aérien gâteau roulé à la fraise et crème fouettée, dopé d’un coquin praliné de graines de courge. Le soir : une myriade d’assiettes à partager, dont une crépinette sauce ponzu, concombre et pickles de pleurotes, ou un riz au lait d’amandes et cerises fraîches. // Victoria Bout
POUR LA SOIF ? Une carte variée et quali : cocktails classiques et signatures bien maîtrisés (11-12 €), bières artisanales à la tireuse, en canette ou en bouteille Craig Allan, Cloudwater, Verdant… (4,50 à 9 €), et vins proprets : beaujolais de Nathalie Banes (7 € le verre), pinot noir de chez Fanny Sabre (78 € la bouteille), ou cabernet franc ligérien de chez Jean Christophe Granier (39 €)…
LES PRIX : formules 25-29 € (midi), assiettes 8-17 €.
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