À deux pas de la Grand’Place, la devanture verte du Présentoir affiche son programme en lettres dorées : « caviste nature » et « comptoir vivant ». Autant de promesses tenues, qu’on les valide en terrasse, au bar ou sur une banquette. Et pour accompagner les centaines de références de quilles vivantes, une carte calée sur les saisons. Pour nous, ce midi-là : un épatant plat de pâtes de courgettes enrubannées, saucées d’un fin caviar de courgettes brûlées, savamment associées de ricotta salata et de chimichurri ; une généreuse poitrine de cochon de Flandre laquée au jus, lovée dans un voluptueux romesco de patates douces et mariée à une belle tranche de chou pointu grillé parsemé de dukkah ; avant une mémorable mousse choco coiffée d’amandes torréfiées et de cristaux de fleur de sel fumé, ou des fraises du coin au sureau, dorlotées par un syphon de lait ribot, avoine et meringue croquante. Le soir, de coquettes tapassiettes : frites d’aubergines sauce miel-piment ; dumplings blettes-champignons ; laab de poisson, fèves, coco… // Victoria Bout
POUR LA SOIF ? Cuvée Burelesque du Domaine Melsolo (7,50 € le verre) ou la Guerrerie de Thierry Puzelat (36 € la bouteille), et sapide blanc roussillonnais L’Orangeade de Philippe Formentin (63 € le magnum).
LES PRIX : assiettes à partager 5-34 €.
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