Ancien de La Belloteka, Nicolas Breton a posé toque et tablier au cœur du quartier Bibi Beaurivage, en lieu et place de la charcuterie Dano, dont subsistent quelques carreaux blancs au mur. Pour le reste : parquet, banquettes en moleskine marron, papier peint fleuri, table d’hôte bois-métal… Ce soir-là, sa cuisine biocale nous caressa dans le sens du kif, avec une triomphale truite fumée au nori, pimpée d’un yaourt au citrus et de caractériels pickles de cornichons. Sans crier gare arrivait alors un magistral tartare de veau gascon, se coiffant de multiples tuiles de chips grenailles à l’huile de truffe, et cachant en son sein d’insoupçonnables cèpes et un jaune d’œuf confit. Fin douce et heureuse, mais pas doucereuse, avec un finger russe au chocolat praliné, noisettes et amandes caramélisées. Autres options aguicheuses : crabe cake avec mayo miel-moutarde et fenouil croquant, burger de joue de bœuf, œufs mimosa à la truite… // Albert Gredinbar
POUR LA SOIF ? Des jajas nature-peinture : vin orange, pas mécanique mais parfumé et alsacien du Domaine Eingel (8 € le verre) ; chenin ligérien du Manoir de la Tête Rouge (35 € la quille) ; pic-saint-loup Pura Vida de chez Christophe Peyrus (52 €). Et pour épater les amis, quelques grosses cartouches, comme ce grand cru Saint-Émilion 2013 du Château Meylet (110 €).
LES PRIX : carte 31-52 €.
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