Les années passent et Quinsou (« pinson » en occitan) chante toujours aussi juste ! Le responsable ? Antonin Bonnet, à l’aise dans son bistrot cossu (grands miroirs, banquettes camel, luminaires globes), qui transforme des produits de première bourre en assiettes de haut vol. Ce midi-là : soupe froide à la tomate percutée de crème montée au vinaigre de pomme recouvrant des billes de pastèque au pastis, escortée d’une pimpante focaccia aux tomates confites en amuse-bouche ; affriolant carpaccio de thon blanc de ligne de Saint-Jean-de-Luz barbotant dans un bouillon tonkatsu hyper punchy, subtilement acidifié de groseilles blanches et framboises fraiches ; puis ris de veau de très (très) haut vol en meunière frotté à l’écorce de citron, consolé par une anchoïade de malade, câpres, courgette rôtie, petits pois, fèves et ail noir, sous un jus fond de veau costaud ; et pour terminer, un biscuit roulé au chocolat de Colombie, myrtilles sauvages entière, crème glacée infusée au mélilot et tuile au grué de cacao… à s’en pincer les papilles ! // Henriette Ma
POUR LA SOIF ? Faites confiance à Antonin pour hydrater les gosiers : carignan blanc du Domaine Lodegar (14 € le verre) ou grolleau du Fief noir (12 €), sauvignon Orphée du Domaine les Poëte (80 € la quille), arbois rouge de Jean-Baptiste Menigoz (75 €), ou même du champagne blanc de blanc extra brut, chardonnay et pinot blanc de chez C.H. Piconnet (150 €)…
LES PRIX : formules 40-58 €, menu 95 € (midi), 125 € (soir).
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