Envie de s’encanailler à la mode du 7e ? Ce sera Vesper (« soirée » en latin) où, après Fitzgerald et Abstinence, le serial foodentertainer Guillaume Bénard (Fitz Group) remet le couvert et le shaker pour des bombances glamour. Décor luxuriant (papier peint House of Hackney, lustres spectaculaires et banquettes de velours) du barcelonais Studio Lazaro, B.O féminine au diapason, et mix explosifs de saveurs nippo-péruviennes signés par le chef Alaeddine Zitoun (ex-Balagan). À la carte, les sushis et sashimis dingos du maître Mitsuo Miyauchi, des raviolis de folie, ceviches, tacos et, pour nous ce soir-là : bombinettes de gyozas de canard laqué barbotant dans un génial bouillon au curry péruvien, rehaussé d’une sauce vierge japonaise ; incroyables tempura de crabes en mue (pincez-moi, je rêve), frits entiers et se croquant dans une mayo épicée aux jalapenos ; gourmandes lamelles de bœuf wagyu cuit au grill Robata (mini barbecue japonais) à tremper dans une épaisse béarnaise syncrétique, et accompagnées (au choix et en sus) d’une aubergine au miso. Pour finir ce vol Lima-Tokyo (avec escales), un très chocolaté mi-cuit au sésame noir et sorbet yuzu ou, moins exotique mais diablement efficace, une assiette de fruits rouges avec sirop de romarin et sorbet fraise. // Albert Gredinbar
POUR LA SOIF ? Des cocktails bois-sans-soif agités par Victorine Forget (12-20 €), comme ce Date Night à base de rhum ambré Original Dark, fruit de la passion, dattes, mezcal et Rum Fire (16 €), et des vins d’ici et d’ailleurs : torrontés du Domaine Adentro (9 € le verre), chablis de chez Billaud-Simon (8 € le verre ou 60 € la bouteille) ou beaux flacons pour flamber, comme ce montrachet grand cru de la Fontaine Gagnard 2009 (880 €)…
LES PRIX : menus 29-38 € (midi en semaine), carte 60-120 €, brunch 48 €.
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